Une réunion publique pour reprendre des fermes. Qui plus est organisée par la mairie, voilà qui n’est pas courant. C’est ce que propose la municipalité de La Bazouge-de-Chémeré le mercredi 6 mars prochain.
« En 1900, la commune avait 2 000 habitants et 108 fermes. Aujourd’hui, il n’en reste plus que 23. Et cela risque de continuer, craint Franck Legeay, maire et agriculteur lui-même. Dans les cinq ans à venir nous avons sept exploitations à reprendre. Déjà trois cette année. En tant qu’élus, nous n’avons aucun pouvoir pour favoriser une installation, aucune prise sur le foncier. Mais on peut essayer de mettre en lien des propriétaires et des repreneurs dont les profils ont changé. »
Le système favorise l'agriculture conventionnelle
La ferme d'Emmanuel Spinnewyn, éleveur de chevaux d’équitation, fait partie des trois exploitations à reprendre. Venu du nord de la France s’installer en 2012 à La Fleurière, sur une exploitation de 19 hectares, il plie bagage pour rejoindre le Maine-et-Loire. « On avait besoin de terres pour développer l’activité. On était suivi par les banques, mais le système favorise un peu trop une agriculture conventionnelle. L’accès au foncier est un gros problème. Lorsqu’on est éleveur équin, on est les derniers servis. »
Pratique : Réunion publique, mercredi 6 mars à 20h30, salle Balsigia (rue Neuve) à La Bazouge-de-Chémeré.
Plus de détails dans le Courrier de la Mayenne du 28 février 2019.
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