« J’ai un cancer du poumon. Je n’ai plus rien à perdre. Je préfère clamser que de rester en ville », raconte Jean-Claude Lelièvre. Samedi 22 décembre, il a décidé de mener une opération coup de poing devant la mairie de Laval.
En plein milieu d’après-midi, Jean-Claude, seul avec son diable, a déployé sa tente pour alerter sur sa situation et tenter de faire bouger les choses. Il exige d’avoir un logement décent : « Je cherche un T1 ou un T2 ». C’est la deuxième fois en une semaine qu’il pose sa toile de tente sous les fenêtres de la mairie.
Mensonges ?
Mais Jean-Claude raconte-t-il la vérité ? Pour la Ville de Laval, c’est un tissu de mensonges. « Nous l’avons accompagné et nous l’accompagnons. Il a eu plusieurs logements mais à chaque fois il est parti », explique-t-on aux services de la Ville.
De plus, depuis son retour dans la rue, le sans domicile fixe n’y mettrait pas du sien pour avoir accès à un toit : « Il y a un travail énorme qui est fait. Il a eu beaucoup de propositions mais il n’est jamais venu aux rendez-vous. »
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