« J’ai l’impression d’être dans un conseil municipal de CM2, on découvre le travail du député. On pousse la porte pour savoir comment ça se passe dans l’Etat », lance l’un des participants aux ateliers citoyens du député Guillaume Garot. Samedi 19 mai, les ateliers citoyens étaient réunis pour la deuxième fois. Une trentaine de personnes y participaient. L’objectif était de porter des idées dans la loi sur l’alimentation.
Guillaume Garot y a présenté six amendements. « Je souhaitais associer les citoyens à mon travail d’élu. Il faut sortir de la défiance envers le politique », indique le député. Les membres de cet atelier citoyen ont donc examiné les propositions de leur député, et apporté des idées nouvelles. « Des idées que je porterai à l’Assemblée », ajoute Guillaume Garot.
Intérêt et frustration
« Nous sommes la base, et nous avons des choses à dire. Ce travail est passionnant, mais frustrant », pense ce retraité des télécoms. Lors du premier atelier, les citoyens ont développé leurs idées. « Là, nous en sommes aux travaux pratiques. Et l’exercice est frustrant. La loi est contrainte. Par exemple, nous travaillons sur six amendements, quand il y en aura 2 600 au total. Et puis, on réécrit des choses qui existent déjà mais n’ont jamais été appliquées », continue-t-il.
Malgré tout, ils ne regrettent pas leur implication. « Je travaille dans l’alimentation. Pour moi, c’est un sujet important », indique un chef de service dans la restauration collective. Une cadre financière dans un centre hospitalier a voulu participer « à cette nouvelle démarche citoyenne, une démarche en dehors de tout clivage politique ».
Pour tous, ce genre d’initiative est en tout cas « plus productive qu’une réunion publique où le député parle deux heures, et où l’on pose deux questions ».
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