L’usine est à l’arrêt total depuis le 8 janvier. La partie fabrication de lait infantile de Craon employait 250 salariés, avant la crise des salmonelles. Le site est donc concerné par des mesures d’activités partielles. Du 8 janvier au 29 avril, l’Etat a apporté une aide financière à Lactalis pour financer ce plan. Après trois périodes de chômage à l’usine de Craon, l’Etat ne donne pas suite pour la période de mars à avril. « Les services ont évalué qu’une quatrième période d’accompagnement n’était pas nécessaire », indique la préfecture.
Une information confirmée par Lactalis : « L’Etat n’a pas souhaité renouveler. On ne conteste pas cette décision. Nous en prenons acte. Les subventions de l’Etat se sont arrêtées le 29 avril », indique Lactalis. Pourquoi cette décision ? « La demande de Lactalis était bien inférieure au précédente. Elle portait sur une trentaine de salariés et un peu plus de 4 000 heures de travail. Nous sommes loin des chiffres du début. Ces périodes d’activités partielles ont permis à l’entreprise de se réorganiser », précise la préfecture.
Pas de calendrier de reprise
Selon Lactalis, la nouvelle demande de chômage partiel ne concernait plus que dix équivalents temps plein. Lactalis s’est engagé, dans un accord de mobilité, à trouver un emploi à ses salariés craonnais dans l’un des sept sites à 50 km aux alentours de la commune du sud-Mayenne. « Plus d’une centaine de salariés ont été redéployés », complète l’entreprise. La réorganisation a porté ses fruits. Une partie des salariés est toujours mobilisée à Craon pour « des travaux de maintenance ». Sur une éventuelle reprise de la fabrication de lait infantile, Lactalis est clair : « Nous n’avons pas encore de calendrier validé. »
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