Un lundi après-midi, dans la rue des Lices. Les rayons de conserves sont éteints mais l’effervescence règne à l’épicerie sociale. Dans la cuisine, bénévoles et salariés préparent les vingt ans de la structure. A l’accueil, s’est entamée une partie de cartes endiablée entre bénéficiaires, tandis que d’autres profitent de l’atelier couture.
10 % du ticket de caisse
« Le petit magasin », comme le nomme sa responsable Virginie Lépine, ne sera ouvert que le lendemain. Les bénéficiaires, 1 133 en 2017 dont un tiers de familles monoparentales, peuvent y faire leurs commissions trois fois par semaine. « Tous les quinze jours, une commission se réunit et étudie le dossier de ceux dont le reste à vivre est inférieur à six euros par jour. Ils ont vraiment peu de moyens », précise Gwendoline Galou, vice-présidente du Centre communal d’action sociale (CCAS). Ceux qui auront accès à l’épicerie pourront en bénéficier six mois parfois renouvelables.
Sur les rayonnages, à horaires définis par l’équipe de l’épicerie, les bénéficiaires, comme dans n’importe quel magasin, choisissent leurs produits : conserves, surgelés, produits d’hygiène, fruits et légumes, etc. « Ils payent 10 % du montant. Ils ont le droit à 65 euros de produits par mois, ils payent donc 6,50 euros », explique Virginie Lépine.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 3 mai.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.