Elle était attendue avec impatience par le colonel David Bièvre. C’est officiel, le commandant du groupement de gendarmerie peut compter sur une unité Psig Sabre (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie).
Sa spécialité ? Intervenir sur une tuerie de masse. « Nous avons compétence sur tout le département. C’est le premier arrivé qui prime », explique l’adjudant-chef Sébastien, commandant de l’unité basée à Laval. Sous ses ordres, le militaire compte six gendarmes adjoints volontaires et neuf sous-officiers, dont un maître-chien. « Nous intervenons en deuxième niveau pour fixer l’adversaire, dans le but d’attirer le feu. Nous sommes aussi chargés de mettre en place une colonne d’intervention pour extraire des victimes, tout en protégeant les pompiers », présente le responsable.
En revanche, l’unité ne peut intervenir en cas de retranchement d’un éventuel terroriste. « C’est le rôle du GIGN. Nous ne sommes pas habilités à traiter avec les forcenés », ajoute le commandant. Pour mener à bien leur mission, les membres du Psig Sabre possèdent un équipement spécifique : bouclier balistique de 27 kg, deux fusils d’assaut, casque avec visière pare-balles, gilet de 15 kg... « Nous nous entraînons à la technique deux fois par semaine, travaillons le physique tous les jours », rapporte le militaire.
En zone police, la brigade anti-criminalité (Bac) et l’unité d’ordre public (UOP) peuvent également intervenir sur un attentat.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.