A l’entrée des urgences, un petit panneau jaune annonce : “En grève”. Lancée depuis le 24 janvier, à l’appel des syndicats CGT et Force ouvrière, la grève continue. « Elle est illimitée. Il est difficile de donner des chiffres sur le nombre de grévistes. Elle est suivie aux urgences. Notre demande est claire : on ne veut plus voir de patients dormir sur des brancards dans les couloirs des urgences », indique Jean-Marc Houdin, secrétaire adjoint Force ouvrière.
La fin du niveau 2 d'hôpital en tension
Une nouvelle action est prévue, jeudi 8 février. A 12h, le personnel de l’hôpital va se réunir devant le hall de l’établissement. Les syndicats ont demandé à rencontrer les parlementaires. Le 22 janvier, les représentants syndicaux ont été reçus par le directeur de l’hôpital, André-Gwénaël Pors, et le président du conseil de surveillance, François Zocchetto. La direction le reconnaît, « la restructuration des urgences est une priorité pour l’établissement qui ne peut être honorée à court terme. La situation ne permet pas aux patients d’être admis dans un délai raisonnable dans un service d’hospitalisation ».
Depuis le 10 janvier, la procédure hôpital en tension est activée. Le niveau 2 était atteint la semaine dernière. Depuis mercredi 31 janvier, le plan a été revu à la baisse. « Les activités programmées sont reparties. Les huit lits ouverts au début du mois le sont toujours. L’activité aux urgences reste forte », lance Jean-Marc Houdin.
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