Fin novembre, puis mi-décembre. Et puis passée cette date, rien. Lorsqu'on demande quand la passerelle de la gare, débutée le 27 mars, va ouvrir, le maire François Zocchetto répond désormais à ses concitoyens : « Dans quelques semaines. » Seul indice de la raison de ce retard : une déclaration de l'adjointe à l'attractivité Béatrice Mottier sur le réseau social Twitter : « Elle sera rendue accessible quand son accès sera sécurisé. » Sans plus d'informations.
Sur les délais, les gros chantiers se suivent et se ressemblent. Avant la passerelle, le Laval Virtual Center, annoncé fin 2006, n'était terminé qu'à l'été 2017. Idem pour l'Espace Mayenne, dont le maître d'œuvre est le conseil départemental. Le petit Bercy mayennais devait être construit en 2018. Depuis, pour causes de vestiges et de problèmes d'appels d'offre, la livraison est souhaitée au printemps 2020. Autre exemple, les Bains-Douches. Dans un premier temps, les travaux auraient dû être achevés pour les Journées du Patrimoine 2015. Ils le seront deux ans plus tard.
Dès la phase d'études
Qu'est-ce qui peut expliquer de tels retards dans les chantiers ? Xavier Dubourg, premier adjoint, également en charge de l'urbanisme, et Bruno de Lavenère-Lussan, conseiller municipal en charge des travaux, voirie et bâtiments, énumèrent plusieurs raisons. « Il peut arriver que les études soient incomplètes ou peu précises. Ce n'est pas imputable à la compétence des gens qui les réalisent, mais la complexité d'un ouvrage neuf ou la rénovation peuvent générer quelques surprises. » L'imprévu peut également arriver au moment de la consultation dans le cadre des marchés publics : « Il s'avère que certaines fois, des lots de travaux n'ont pas de réponse. Il convient alors de relancer la consultation. »
La suite dans Le Courrier de la Mayenne du 21 décembre.
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