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Laval. « Le suicide, il y en a partout mais personne n'en parle »

Actualités. Il y a treize ans, Annick Gérard a vécu le suicide de son conjoint. Après des moments difficiles, elle a appris à vivre avec. Elle a témoigné pour le spectacle Après la pluie....

Laval. « Le suicide, il y en a partout mais personne n'en parle »
Annick Gérard n'a pas oublié mais a appris à vivre avec.

Le collectif départemental de la prévention du mal-être et du suicide a commandé à la compagnie Les Chercheurs d'Art une pièce de théâtre interactive pour faire réfléchir sur le mal-être, s'émouvoir et s'amuser. Après la pluie... a été écrite à partir de témoignages de Mayennais.

Quatre représentations sont programmées : samedi 28 octobre à 20h30 au théâtre municipal de Mayenne, dimanche 12 novembre à 14h30 à la salle des fêtes de Château-Gontier, dimanche 19 novembre à 14h30 au théâtre de l'Avant-Scène à Laval et dimanche 26 novembre à 14h30 à la salle Saint-Exupéry à Cossé-le-Vivien. Tarif : 3 €.

Annick Gérard est l'une des personnes qui a accepté de témoigner pour Après la pluie....

• Pourquoi avez-vous accepté de témoigner pour cette pièce de théâtre ?
La parole libère. Aujourd'hui, je me bats pour ça. Le suicide, on s'aperçoit qu'il y en a partout, mais personne n'en parle et le Nord-Mayenne est particulièrement sinistré. Mais il faut en parler parce que lorsqu'on en parle, on s'aperçoit qu'on n'est pas tout seul.

• Que s'est-il passé il y a treize ans ?
Cela faisait plusieurs années que mon mari me faisait subir des violences physiques et morales. Mon mari était un pervers narcissique. On était arrivé au point où c'était lui ou c'était moi. Pour la troisième fois, je tentais de partir. Huit jours avant les faits, il avait fait une première tentative de suicide, à la maison. Il m'avait dit « Excuse-moi, j'ai avalé des cachets ». J'avais appelé le Samu et il avait été hospitalisé pendant huit jours. Il était ressorti apparemment bien.  

• Et qu'est-il arrivé ensuite ?
Le lendemain, je lui ai redit qu'on ne pouvait pas continuer ainsi. Dans la journée, tout semblait aller bien. Et le soir, il est parti coucher dans la maison de son enfance, à La Ferté, comme ça lui arrivait de temps en temps. A 23h, il m'a appelée, disant qu'il voulait revenir. Je lui ai dit qu'on se verrait le lendemain. Mais le lendemain, pas de réponse au téléphone. Je suis allée là-bas avec deux de ses amis. Je l'ai découvert mort dans son lit de sa chambre d'enfant.

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans l'édition du Courrier de la Mayenne, parue ce jeudi 26 octobre.

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