Face à la caméra, Duch, qui a dirigé la torture et l’exécution de 13 000 Cambodgiens, raconte « sa mission ».
Cette confession constitue un document exceptionnel, car elle éclaire d’une lumière crue la personnalité d’un homme, doctrinaire obéissant et aveugle, qui se voit comme un instrument au service du peuple et du parti. C’est brut, sans fioriture, mais c’est cette réalité brutale qui fait toute la valeur de ce témoignage sur un endoctrinement qui a conduit à l’impensable.
Au-delà des faits, ce sont, bien entendu, les systèmes totalitaires, en particulier le système communiste, qui sont révélés dans toutes leurs horribles dérives. Mais, si certains détails froidement donnés par Duch sont atroces, celui-ci affirme avoir fini par éprouver de la pitié pour ses victimes et être devenu chrétien. Même les tortionnaires peuvent se repentir.
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