A Forcé, un vent de contestation souffle sur le lotissement du Closeau.
Dans la ligne de mire d'une demi-douzaine de résidents, cinq logements neufs livrés début décembre par le promoteur Procivis Ouest. « Nous avons intégré ces logements par le biais du prêt social de location-accession. Nous sommes locataires et avons la possibilité d'acheter le logement au bout de quatre ans », explique Francis Pereira, emballé au départ par « le cadre naturel » et la norme BBC (bâtiment basse consommation) vendue par le programme baptisé “Les Cottages du Closeau”.
Sur mon toit, l'eau n'arrive pas à s'évacuer
Mais rapidement, le couple et d'autres locataires déchantent rapidement. Ils dénoncent des factures de gaz exorbitantes et des malfaçons dans les travaux : apparition de fissures dans les murs, retouches de peinture grossières, bruits sourds de la chaudière... « Sur mon toit, l'eau n'arrive pas à s'évacuer car la pente n'est pas assez prononcée. C'est une véritable piscine », déplore Teddy Dubois, un autre locataire. Les locataires souhaitent désormais mettre les voiles, seulement deux mois après leur arrivée.
Du côté de Procivis Ouest, on reconnaît le caractère exceptionnel de la situation. « C'est la première fois que ça nous arrive avec une telle ampleur », concède le directeur général Yannick Borde. Le dirigeant admet qu'il y a « un problème » pour le chauffage. « Il y a sûrement une anomalie. Tout le monde travaille dessus. »
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