Le 19 mai, lors d'une manifestation contre la loi El Khomri, une quinzaine de jeunes ont terminé en faisant un sit in devant les grilles de la préfecture. Les policiers ont interpellé deux des membres du mouvement de l'Avalanche populaire. Ils ont passé dix heures en garde à vue. Samedi 21 mai, une cinquantaine de manifestants, des membres de l'Avalanche populaire et des syndicats, sont revenus devant la préfecture. "Jeudi, c'est un mouvement pacifiste. Aucun projectile n'a été jeté sur les forces de l'ordre. Pourtant, deux d'entre nous ont été placés en garde à vue. On les a menacés. Nous sommes ici ce matin pour dénoncer les méthodes du nouveau préfet. Pour le moment, tout lien avec la préfecture est coupé. Nous demandons à le rencontrer", lance Yohan Pavec, porte-parole de l'Avalanche populaire.
Du côté de la CGT, syndicat prinicipalement représenté samedi matin, On est venu "en solidarité. Les jeunes luttent pour leur avenir sur les manifestations. Jeudi, ils ont été agressés alors qu'il s'agissait d'un mouvement pacifique. Je pense que les forces de l'ordre ont d'autres moyens que les gaz lacrymogènes pour disperser dix jeunes", regrette Denis Orrière, membre de l'union départementale de la CGT.
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