Entre premières expériences, confirmations et frustrations, chacun est reparti avec son lot d'enseignements lors de ces championnats où les conditions climatiques étaient idéales.
Laurine Beucher : savourer chaque instant
Seule féminine du contingent mayennais, Laurine Beucher (L2A53) sortait d'une médaille de bronze sur 1 500 m aux France U23. Pour sa première participation chez les élites, elle boucle sa finale à la 11e place en 4'25''08. " Être dans la cour des grands, c'est impressionnant... Je me sens toute petite, mais quelle expérience !" En série, l'objectif était clair : se qualifier pour la finale. Mission accomplie, avant de viser un bon chrono en finale malgré la fatigue de fin de saison. "C'était que du bonus, je voulais surtout kiffer, profiter et prendre de l'expérience." Elle dresse un bilan enthousiaste : "J'ai fait une saison de fou, je n'aurais jamais imaginé ça. Merci à mon coach Didier Lelièvre, à mon club et à mes proches pour leur soutien. C'est l'une des meilleures saisons de ma vie, ça me motive à viser encore plus haut." Son moment fort : son podium national, le premier de sa carrière.
Merlin Silveri : un repêchage de dernière minute
Pour Merlin Silveri (EANM), la participation s'est jouée à un désistement. Prévenu seulement quatre jours avant, il a dû composer avec une saison déjà bien remplie et un championnat de France Open disputé la semaine précédente. Premiers France élite en extérieur sur 100 m, et un chrono de 10''71 en série, insuffisant pour passer en demi-finale. "J'ai respecté les consignes, mais ma fin de course n'a pas été bonne. Je suis quand même content de ma saison : record perso sur 60 m en salle et 100 m en extérieur, régularité dans les chronos, et une médaille nationale en senior cet hiver !" Le sprinteur se projette déjà : "Je suis plus à l'aise sur 60 m, mais je veux progresser sur 100 m. Mon moment clé reste ma médaille nationale cet hiver."
Matthias Orban : la frustration encore
Fraîchement médaillé d'argent à l'Open de France, Matthias Orban (EANM) abordait ces championnats confiant. La stratégie : débuter haut à 5m45 pour économiser du jus. Mais cette fois, la barre ne passera pas : bulle au concours. "Tout allait bien à l'échauffement, mais il manquait quelque chose. C'est frustrant... Je fais de bons sauts à 5m50, je suis régulier, mais mon record ne bouge pas." Le perchiste garde foi en l'avenir : "Ça finira par payer, je ne lâche rien. Mon moment fort cette saison reste mon déblocage mental à Pierre-Bénite, qui m'a permis d'enchaîner de gros sauts."
Édouard Chaudet : le plaisir avant tout
Pour Édouard Chaudet (EANM), le saut en hauteur à 2m05 et une 11ème place venaient conclure une saison déjà réussie. "Les France élite, c'était une grande première pour moi. J'y allais pour m'éclater, profiter, et c'est ce que j'ai fait." La saison aura été longue, avec un changement de course d'élan ayant entraîné plus de compétitions que prévu. "La tête y était, mais les jambes un peu moins. C'était une superbe expérience : sauter aux côtés des pros, voir Gabriel Tual courir à côté de toi... c'est incroyable." Avec un record porté à 2m14 et plus de régularité sur les barres hautes, il se tourne déjà vers l'avenir. "Mon moment fort : mon record à Carquefou, mon podium là-bas... et ces France Élite. J'espère y revenir !"
Quatre parcours différents, mais un point commun : l'expérience engrangée à Talence. L''avenir s'annonce prometteur pour les athlètes Mayennais.
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