C'est la première fois qu'un rapport parlementaire est consacré à la pollution sonore. Jeudi 26 juin, le sénateur LR Guillaume Chevrollier et le sénateur socialiste Gilbert-Luc Devinaz ont rendu leurs travaux au Sénat. Les deux élus alertent sur les effets trop souvent ignorés des nuisances sonores.
Des effets négatifs sur la santé des Français
Selon le rapport, près d'un Français sur deux se dit exposé à la pollution sonore, notamment le bruit des transports sur leur lieu de travail ou bien chez eux. Surtout, cette exposition est inégale en fonction des territoires, les milieux urbains et les grandes agglomérations étant plus touchés. Vous l'ignorez peut-être mais ces nuisances sonores ont des effets négatifs sur la santé selon l'OMS (Organisation mondiale de la santé) : troubles du sommeil, hypertension artérielle, dépression, troubles de l'apprentissage chez l'enfant… Les deux sénateurs pointent du doigt la réglementation française établie depuis les années 1990. Le seuil d'exposition nocif pour la santé de cette loi "antibruit" reste en dessous du seuil de l'OMS (55 décibels contre 45).
Plusieurs solutions proposées
Les élus recommandent de confier à Santé Publique France la définition des indicateurs de mesure des effets sanitaires du bruit. Autres mesures demandées : la mise en place d'un couvre-feu des transports, de radars sonores et un recensement des points noirs de bruit. Pour rappel, la Commission européenne vise une réduction du nombre de personnes souffrant de pollution sonore de 30 % d'ici 2030. Selon l'Agence européenne de l'environnement, ce chiffre paraît inatteignable, l'instance européenne table plutôt sur une baisse de 2 %.
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