Gesvres. L'artiste Christian Poincheval se dévoile dans une émission d'Arte

Invitation au voyage, c'est le titre de l'émission culturelle présentée par Linda Lorin et diffusée chaque jour de la semaine à 17h20 du lundi au vendredi sur Arte depuis le 13 mars 2017. Le samedi à 16h55, Invitation au voyage spécial propose une escapade à la découverte d'une ville, d'une région ou d'un pays. Ce samedi 12 avril, c'est au lieu-dit Le Plessis, à Gesvres, qu'une émission a été tournée.

Les journalistes ont rencontré Christian et Évelyne Poincheval, artistes mayennais. Évelyne a partagé un moment avec la journaliste qui était, la veille, au musée Robert-Tatin de Cossé-le-Vivien et au musée municipal d'art naïf de Laval pour préparer une émission de télé qui parle de la Mayenne.

Une famille d'artistes hors norme

Avant l'interview, la journaliste et le cameraman ont visité le jardin extraordinaire de Christian Poincheval. À l'entrée on y découvre le petit bateau d'Abraham, le fils de Christian et Évelyne. "Il doit traverser l'Atlantique avec cette embarcation qui est à la fois un théâtre, une habitation, une capsule pour voyager dans un espace liquide", témoigne Christian.

Devant la caméra, avec son inséparable chapeau melon et sa salopette bleue, le propriétaire des lieux répond aux questions avec sincérité et authenticité. Il s'appuie sur des convictions fortes comme l'environnement, l'humanité, l'intégrité, et "le partage pour créer du lien avec le public qui visite ce lieu".

Il précise "être un artiste naïvement singulier et contemporain. Je suis aussi très politique dans mon art. Ce qui m'intéresse c'est de travailler, concevoir, imaginer une pièce avec les autres, avec des enfants, des habitants, par exemple". Dans son jardin rempli d'œuvres éphémères, surprenantes, curieuses ainsi que des sculptures qui interrogent, Christian parle de la Mayenne : "Dans notre département rural, je crois que le Mayennais aime le collectif, la relation, l'échange, l'entraide. Je pense aussi que l'on se détache de la reconnaissance, nous restons humbles." Il utilise l'exemple de l'association locale ARTSValoir, qui a la volonté de travailler en commun. "Nous avons vécu récemment une réunion extraordinaire où chaque membre a décidé que le collectif doit vivre au quotidien, et sera toujours la priorité pour prendre les décisions."

À l'heure du bouclage du journal, nous ne connaissons pas la date de diffusion de cette interview.