Installé en 2021, Luc Artuit a remplacé ses parents sur l'exploitation. Il a créé un groupement agricole d'exploitation en commun spécialisé dans le secteur d'activité de la culture et de l'élevage associés. Luc Arthuit, Adélaïde Gallier et Martine Artuit, sa maman, sont les gérants du GAEC de La Patrière. En présence d'Isabelle Le Callennec, députée européenne et conseillère régionale de Bretagne, et de Guillaume Chevrollier, ils ont fait visiter leur exploitation jeudi 30 janvier.
Des chèvres de race alpine qui pâturent
Deux cent quatre-vingts chèvres se promènent dans la chèvrerie de 950 m2, à la recherche de caresses au passage des propriétaires du lieu. La traite du soir va bientôt avoir lieu. Luc et Adélaïde s'en chargeront. Les chèvres seront dirigées dans la salle de traite avec décrochage automatique.
Ensuite, il faudra soigner les chevreaux. Ils sont nés entre 6 et 24 heures plus tôt, encore tremblotants sur leurs pattes fines. Les chevreaux, indispensables pour déclencher la production de lait, restent quelques heures avec leur mère avant d'être placés sous une lampe chauffante et nourris au biberon pendant 48 heures. Ensuite, ils sont en cases collectives pour être alimentés par un distributeur automatique de lait.
"Nous gardons 90 chevrettes pour le renouvellement du troupeau. Le reste de chevreaux mâles et femelles est vendu à un engraisseur spécialisé dans le Maine-et-Loire", prévient Luc. Le pâturage des chèvres laitières est obligatoire, quand le temps le permet. Adélaïde précise que "les chèvres font l'apprentissage des clôtures dans un enclos tout près. Puis, lorsqu'elles sont aptes, elles rejoignent les prairies situées aux alentours de la grange."
Volailles, culture et fromages
Deux poulaillers du Duc de la Mayenne, label Rouge, complètent l'élevage. Là, c'est Martine qui gère. "Sur l'exploitation, pas de bovins", précise Luc. "Une culture autoconsommation de méteil grains, d'orge de printemps et pois, d'orge principale, de luzerne, de ray-grass. Nous voulons produire le maximum pour essayer d'acheter le moins possible. Tout ce qui est grains, nous les donnons au maximum aux chèvres." Dirigé vers la laiterie Olga, basée à Noyal-sur-Vilaine, le lait est quant à lui transformé en produits frais, essentiellement de la marque Vrai et Chèvrerie. La laiterie reçoit le lait de dix-sept producteurs. En Mayenne, seul le GAEC de La Patrière compte parmi ses client.
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