Lorsque l'adolescent se rend à l'hôpital d'Angers, les médecins examinent un jeune patient psychologiquement en danger, susceptible de recourir au suicide. Il dira qu'il a reçu des coups de la part de son père, qu'il a été griffé avec une éponge à gratter. Sa jeune sœur a, elle aussi, été malmenée. Les parents ont divorcé et la mère a porté plainte pour avoir subi des violences.
La défense du prévenu est constante : il nie et a toujours nié les faits.
L'avocate de la partie civile rappelle que l'affaire a débuté par l'examen d'un pédopsychiatre et qu'il y a danger pour la sécurité des enfants.
Le parquet reconnaît que "dans un huis clos familial, on ne peut qu'effleurer la vérité" et admet qu'on en reste au récit de chacun.
Le procureur est malgré tout convaincu de la culpabilité de l'homme et requiert une peine d'un an de prison avec sursis.
La défense essaye de semer le doute dans l'esprit de la présidente en arguant que, bien que les faits se dérouleraient depuis quinze ans, personne n'avait jusqu'ici jugé bon de faire examiner les enfants par un psychiatre. Me Barreau s'étonne ensuite que personne n'ait signalé au juge des affaires familiales ces difficultés, afin de soustraire les enfants au contact de leur père, puis revient sur l'absence de témoins à l'exception d'une scène "discutable". Il demande donc une expertise supplémentaire et plaide la relaxe pour son client.
L'affaire est mise en délibéré au 7 janvier.
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