La montée en Nationale 2 fut un vrai palier pour l'équipe. "Il faut se méfier de toutes les équipes, même celles en fin de tableau, reconnaît Maureen Gaignard. Chaque match est un défi, contrairement à l'an dernier." Une réalité que les Évronnaises ont appréhendée avec sérieux, en réussissant à mettre en pratique, sur le terrain, les consignes travaillées aux entraînements.
"Faire 1h30 de route, c'est long, mais on s'organise. On parle, on étudie nos adversaires et nous décompressons"
Maureen et Léna étudient au Mans en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et font le déplacement pour les entraînements. Les joueuses font du covoiturage entre elles pour limiter la fatigue : "Faire 1h30 de route, c'est long, mais on s'organise. On parle, on étudie nos adversaires et nous décompressons." La fatigue, tant physique que mentale, est un facteur majeur pour l'équipe. "Entre les cours, le sport universitaire et les matchs, c'est éprouvant. Mais on garde la motivation car on veut être à la hauteur." La trêve hivernale offre donc un répit nécessaire pour recharger les batteries et aborder la deuxième partie de saison sereinement.
Revanchardes et ambitieuses
L'objectif est clair : poursuivre sur leur lancée et prendre leur revanche contre certaines équipes. "On veut que les victoires continuent", affirme Léna Agesne. Le premier rendez-vous face à Vierzon samedi 11 janvier est déjà dans toutes les têtes. Pour Maureen Gaugnard, chaque entraînement est une occasion d'évoluer. "La N2 exige plus d'investissement et de rigueur. Le niveau nous enrichit et nous fait progresser." Si le handball reste pour elles une passion, il y a l'ambition de continuer de grandir. Avec une première partie de saison encourageante et un groupe soudé, les Évronnaises ont toutes les cartes en main pour faire une deuxième moitié de saison réussie. Sans se donner de limite.
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