Navoï, ville d'Ouzbékistan, est bordée par le fleuve Amour-Daria. Dans cette région d'Asie centrale, la production du coton est l'activité agricole la plus importante. Pour le coton, l'irrigation est primordiale. Dans cette république de l'ex-Union Soviétique, les stations de pompage ne sont plus ce qu'elles étaient. C'est là qu'intervient l'entreprise lavalloise Feljas et Masson. « Nous prospectons dans ce pays depuis trois ans. Nous travaillons sur ce projet depuis un an », indique Dominique Gailly, directeur général adjoint de Feljas et Masson. Cette société, installée dans la zone des Touches, est spécialisée dans la construction et la réhabilitation de station de pompage, d'équipements de traitement des eaux. Elle emploie 110 personnes (dont 65 à Laval) et réalise 25 millions d'euros de chiffre d'affaires. 80 % de son activité est réalisée à l'export. En plus de deux autres sites en France, Feljas et Masson est implanté en Algérie, en Ethiopie, au Gabon et en Géorgie. « Nous ciblons des pays où les grands groupes ne sont pas installés, et où tout est à faire. L'Ouzbékistan était une cible depuis trois ans », commente Bernard des Champs, P-dg de Feljas et Masson. En Ouzbékistan, l'entreprise lavalloise a décroché ce premier contrat de Navoï, chiffré à 13 millions d'euros. Pour cela, Feljas et Masson compte embaucher. « Déjà, nous avons créé 14 emplois en 2015. Nous avons besoin de quinze personnes supplémentaires en 2016 », complète le P-dg.
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