Meslay. Ce charcutier installé depuis trois ans participe au Grand prix de France de la charcuterie artisanale

Alexandre Combes, installé depuis trois ans, participera pour la première fois à un concours d'excellence qui a pour but de promouvoir et d'encourager le métier d'artisan charcutier traiteur, présidé par Joël Mauvigney, Meilleur ouvrier de France. Ils seront onze, venus de toute la France, à se retrouver les 29, 30 septembre et 1^er octobre au CEPROC (centre d'excellence des professions culinaires) à Paris.

Pour se préparer Alexandre, n'a pas hésité à prendre ses congés et fermer sa boutique pendant quinze jours. « Nous avons reçu la liste des plats que nous devrons préparer et, pour pouvoir me concentrer sur ce que je vais réaliser, il valait mieux que je ferme, car ce n'est pas possible de réfléchir tout en servant mes clients. »

Il faut dire qu'il aura, comme les autres dix autres compétiteurs, deux jours pour réaliser six plats, dont un pâté en croute, des quenelles de saumon revisitées avec une garniture de coques et couteaux sur un fond d'artichauts, des miniburgers ou encore une terrine végétarienne en forme de bûche.

La dernière journée sera consacrée à la présentation puis à la dégustation par les membres du jury. « Depuis le mois de juin je réfléchis sur la façon de procéder, comment amener un plus dans mes préparations, que je réaliserai avec des produits locaux que j'emporte à Paris. »

« Quel que soit le résultat j'y gagnerai, puisque je vais apprendre »

" C'est la première fois que je participe à un concours et je ne me mets aucune pression. Je vais juste essayer de me faire plaisir car quel que soit le résultat j'y gagnerai quelque chose, puisque je vais apprendre, et que cela me servira dans mon travail ensuite. "

Le jeune homme, originaire de Strasbourg et qui a découvert la Mayenne grâce à son épouse, est fier de promouvoir la qualité des produits de notre terroir. Il est aussi fier de participer à un concours qui met en avant l'excellence de ce métier dans lequel pourtant il y a de moins en moins de jeunes à s'y engager, même si pour sa part il forme actuellement pour un brevet en boucherie un jeune homme, ancien journaliste, qui souhaite se reconvertir.