« Il faut toujours croire dans le métier d'éleveur et dupliquer ce type de démarches, [...] nous croyons en l'importance du collectif pour développer ces nouveaux contrats », a déclaré Yannick Vallée lors de l'assemblée générale.
Après les Leclerc, un abattoir
En effet, Elroc 53 poursuit son travail d'organisation de la production à travers les filières contractuelles. L'association regroupe 513 éleveurs et 27 acheteurs et représente 32 % de la production de viande bovine finie du département.
Toute nouvelle filière sera conclue dans le cadre de la loi EGALIM 2, obligatoire depuis le 1er janvier 2023 et dans laquelle la fixation du prix d'un animal entre l'éleveur et l'acheteur doit tenir compte du cout de production.
L'abattoir de Kermené en partenaire
Après un premier contrat permettant d'approvisionner les Leclerc de la Mayenne, ELROC vient de conclure, via la 1re AOP (association d'organisation de producteurs) un contrat d'approvisionnement en vaches laitières avec l'abattoir de Kermené, dans le cadre de la loi EGALIM. 600 animaux seront livrés en 2024, 1 200 les années suivantes. Les éleveurs bénéficiaires de ces deux formes de contrat peuvent ainsi se projeter sereinement dans l'avenir en ayant un prix de vente connu et revu tous les six mois en fonction de l'évolution des coûts de production. Voilà une petite révolution, car c'était toujours la loi de l'offre et de la demande qui fixait ce prix et l'éleveur était la variable d'ajustement, "le dindon de la farce". Mais il est primordial que la négociation de ces contrats se fasse via l'AOP et le collectif ELROC pour que les coûts de production soient couverts au maximum.
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