Découvrez Le Courrier de la Mayenne en illimité pour 1€ seulement Découvrir les offres

Témoignage. Près de Mayenne, cette famille se sent "seule" et "pas soutenue" face aux violences scolaires dont a été victime son enfant

Une famille mayennaise dont le fils est violenté à l’école demande un changement d’établissement. Elle vient d’obtenir gain de cause. Mais le chemin a été long…

Témoignage. Près de Mayenne, cette famille se sent "seule" et "pas soutenue" face aux violences scolaires dont a été victime son enfant
La famille d’Arthur* s’est sentie "seule" et "pas soutenue".

Arthur* ne va plus à l’école depuis le lundi 6 décembre. À 10 ans, cet élève de CM2 s’est vu prescrire un arrêt de la part de son médecin pour "non-aptitude à aller à l’école".

Insulté, frappé, l’enfant dénonce ces violences depuis le CP. "Vu qu’il est plutôt bon à l’école, sportif, il y a de la jalousie, regrette son papa. Aujourd’hui, il se retrouve exclu car il n’est pas comme les autres."

Les faits de violence ne sont pas constants depuis cinq ans mais Arthur est revenu plusieurs fois avec des bleus.

Une dizaine d’appels sans réponse

Face à cette situation, les parents d’Arthur demandent un changement d’école. S’ensuit un long mois durant lequel la famille s’est sentie "seule et pas soutenue".

À lire aussi

En parallèle, la famille se tourne "vers l’inspection académique". "La première fois que j’ai appelé, on m’a répondu que le destinataire était en réunion mais qu’on me rappellerait. Rien. J’ai rappelé l’après-midi, on m’a répondu qu’il était en rendez-vous…", s’insurge la maman.

Après deux semaines d’échanges entre les parents, la directrice et l’inspection, le changement d’école est accepté avant les vacances de Noël.

La famille décide alors de prendre les devants mais "la mairie n’était même pas au courant de ce changement d’école. L’établissement censé l’accueillir non plus…".

Une somme de 400 € que le maire de l’ancienne école ne veut pas payer. Contacté en fin de semaine dernière, il explique :

Face à ce refus, la famille se retrouve sans solution.

Contactée, l’inspection a expliqué ne pas pouvoir répondre "car le dossier est en cours d’instruction", ajoutant que cependant "la famille est suivie".

À lire aussi

Quelques heures après cette prise de contact, Arthur et ses parents ont finalement gain de cause. "Le maire va payer la moitié des frais. L’inspection nous a dit qu’elle trouverait un arrangement pour le reste", conclut la maman.

Le garçon de 10 ans retrouvera le chemin d’une nouvelle école ce vendredi 14 janvier, plus d’un mois après son arrêt.

* Prénom d'emprunt
Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Bien rare et atypique. Longère rénovée sur LAVAL 53000.
Bien rare et atypique. Longère rénovée sur LAVAL 53000. Laval (53000) 399 900€ Découvrir
Maison à la campagne
Maison à la campagne Saint-Calais-du-Désert (53140) 55 000€ Découvrir
Libre le 01/09/23 La Chapelle anthenaise
Libre le 01/09/23 La Chapelle anthenaise La Chapelle-Anthenaise (53950) 550€ Découvrir
appartement
appartement Laval (53000) 55 000€ Découvrir
Automobile
Peugeot 2008
Peugeot 2008 Laval (53000) 10 000€ Découvrir
Audi A4 150 cv
Audi A4 150 cv Bonchamp-lès-Laval (53960) 21 500€ Découvrir
Nettoyeur haute pression
Nettoyeur haute pression Charchigné (53250) 80€ Découvrir
SKODA KAROQ STYLE DIESEL DSG
SKODA KAROQ STYLE DIESEL DSG Forcé (53260) 19 000€ Découvrir
Bonnes affaires
Tracteur tondeuse
Tracteur tondeuse Saint-Mars-sur-la-Futaie (53220) 1 400€ Découvrir
Service à poissons
Service à poissons Bonchamp-lès-Laval (53960) 15€ Découvrir
Clic clac
Clic clac Charchigné (53250) 130€ Découvrir
VIDE MAISON CHATEAU GONTIER
VIDE MAISON CHATEAU GONTIER Château-Gontier-sur-Mayenne (53200) 0€ Découvrir
Abonnez vous au journal
Inscrivez vous à la newsletter
La météo locale
Annonces Légales
Témoignage. Près de Mayenne, cette famille se sent "seule" et "pas soutenue" face aux violences scolaires dont a été victime son enfant