Après les vacances et le réveillon de la Saint-Sylvestre, place aux partiels pour les étudiants. Avec le Covid comme invité indésirable, la situation vire au casse-tête. Rencontre avec des étudiants du Nord-Mayenne.
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Test ou pas test...
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, l'a confirmé le 29 décembre : "Les partiels seront maintenus en présentiel dans les universités."
Pas vraiment une surprise. Mais à deux jours de la Saint-Sylvestre, Justine, Joseph, Sarah et les autres, tous étudiants, ont préféré assurer en se testant avant leurs réveillons afin d'éviter les lendemains de fêtes qui déchantent à l'approche des examens.
C'est aussi pour cette raison que Cloé trouvait évident de se tester : "Moi je suis contente que les épreuves soient en présentiel. Le problème c'est qu'on n'a aucune consigne pour nos partiels si nous sommes positifs alors autant limiter les risques. Et en plus pas question de contaminer ma famille après la fête, surtout mes grands-parents. Mais pour que ça fonctionne, tout le monde doit jouer le jeu."
Tout comme Audrey, qui ne serait pas venue "sans test obligatoire", Justine aussi était parmi ceux "qui souhaitaient que tous se fassent tester".
Pas toujours facile de convaincre tout le monde. La jeune femme a finalement préféré ne pas fêter le Nouvel An.
Axelle aussi était très déçue de ne pas pouvoir retrouver ses amis. La jeune femme n'avait pourtant pas d'examens à passer à la rentrée, mais cas contact : "J'aurais trouvé égoïste de venir".
Amélie a hésité pour le test : "J'avoue que quand il a été question du test avant la soirée, je n'étais pas forcément pour, ça devient pesant. Mais je l'ai fait."
Ses partiels étaient déjà passés, mais : "Dans ces moments-là, on ne peut pas penser qu'à soi."
Dans son école, un protocole existe depuis un an avec une pièce réservée aux personnes malades.
Pour certains, comme Arnaud, les résultats du test ont été sans appel : positif !
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Se déclarer, ne pas se déclarer...
Pour Léna, elle aussi positive, pas question d'aller aux rattrapages :
À seulement quelques jours de ses épreuves, elle ne sait pas si une session bis est vraiment prévue, ni sous quelles conditions.
Solène, elle, est débarrassée de ses partiels. En 3e année de licence, elle va commencer ses dossiers pour entrer en Master, une étape extrêmement sélective.
Solène pense qu'elle se serait tout de même déclarée si elle avait été positive.
Sarah s'apprête à repartir vers la Belgique. Son test est négatif, mais même positive, elle le reconnaît :
Justine est aussi de cet avis : "C'est une décision un peu égoïste, je l'avoue, mais ça fait deux mois que je révise tous les jours."
Joseph non plus n'hésiterait pas :
Pour Arnaud, la bonne nouvelle est arrivée de son école l'avant-veille de son épreuve : "Le sujet sera en ligne pour les nombreux malades qui pourront composer en même temps que les autres, c'est plutôt très cool."
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