C’est en lisant L’île mystérieuse à l’âge de 7 ans que David Petit-Quénivet a fait la rencontre de Jules Verne. "C’est avec lui que j’ai fait mon apprentissage de la lecture et de l’écriture", se souvient cet habitant de Gesnes (Mayenne) aujourd’hui âgé de 47 ans.
Une fascination pour l’univers de l’auteur qui ne l’a jamais quitté et lui a transmis "le goût des sciences". "Après le bac, je suis entré à l’IUT de génie mécanique et j’ai complété mon cursus dans le domaine de la biologie en me spécialisant dans l’étude des insectes." Ne pouvant finalement pas intégrer le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, il reprend des études pour devenir infirmier en psychiatrie. Métier que ce Ch’ti d’origine exerce à Laval depuis 2011 en parallèle de son mandat de conseiller municipal à Gesnes.
Intrigué par cette œuvre
Une œuvre qui intrigue le Mayennais.
Un gros travail de recherche
L’Oncle Robinson devait rester dans l’oubli. "Le roman n’était connu que des seuls érudits jusqu’en 1991, date à laquelle il fut édité pour la première fois, raconte David Petit-Quénivet. L’inachèvement de ce texte m’a toujours causé quelque affliction." Il décide donc de proposer une suite à l’ouvrage, "en respectant l’esprit de son auteur", précise-t-il.
Les notes préparatoires de Jules Verne ayant été détruites, David Petit-Quénivet a dû chercher des indices dans L’Île mystérieuse pour achever l’intrigue. Au terme d’une longue analyse, j’ai fait le choix délibéré de placer L’Oncle Robinson dans une filiation avec Vingt mille lieues sous les mers et L’île mystérieuse, ce qui n’était pas envisagé par Jules Verne."
Trois années de travail, des recherches jusqu’à l’écriture, qui ont été récompensées en novembre avec la publication de L’Oncle Robinson, deuxième partie chez Librinova.
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