L'agence régionale de santé (ARS) alerte sur la reprise de l'épidémie en Mayenne à l'approche des fêtes de fin d'année. Si la situation n'est pas encore à l'état de crise, quelques rappels sur les bonnes conduites à tenir sont essentiels.
"En octobre, on alertait sur les regroupements des plus de 65 ans, avec des contaminations dans les thés dansants et autres moments festifs. Aujourd'hui, on est face à une dispersion chez les enfants, avec un taux d'incidence à 542 sur la tranche d'âge entre 6 et 10 ans", explique Valérie Jouet, directrice territoriale de l'ARS en Mayenne. Le taux d'incidence du département au 8 décembre 2021 étant de 215.8, en hausse de 46% par rapport à la semaine dernière.
"C'est inquiétant si ça commence à toucher les grands-parents"
"Les enfants et les parents se transmettent le virus, c'est pour cela que la courbe grimpe de façon exponentielle. C'est inquiétant si ça commence à toucher les grands-parents", prévient Thierry Dumais, conseiller technique de l'ARS. Si presque 70% des personnes de 65 ans et plus ont déjà reçu leur dose de rappel en Mayenne, ce sont toujours les publics les plus à risque.
"Il faut aussi rappeler que la vaccination, si elle est importante dans la lutte contre l'épidémie, n'empêche pas la transmission du virus. Il est donc nécessaire de porter un masque dans les endroits fréquentés, même dehors, et de garder les distances quand c'est nécessaire", précise Valérie Jouet.
"Plus les gens seront vigilants, mieux ça se passera"
L'ARS prévient sur les risques liés aux évènements festifs et conviviaux, notamment à l'approche des fêtes de fin d'année. Car s'il est difficile de déterminé un nombre maximal de personnes à table, il est important de garder en têtes les gestes barrières, même avec un cercle rapproché. "C'est dans ces moments que le virus se partage entre les générations et c'est là que ça peut aller très vite", note Thierry Dumais. Masque, distance et aération des pièces, "ce sont des réflexes à transposer dans la vie privée", poursuit la directrice territoriale.
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Pas de contre-indication pour les fêtes à l'heure actuelle, mais le conseiller technique insiste : "plus les gens seront vigilants, mieux ça se passera. Même si on voit bien que la population a aussi besoin de se retrouver."
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