Bastia-Borgo et le Stade lavallois sont à la recherche de leur première victoire cette saison.
Face à Villefranche (0-0), Olivier Frapolli a innové mais l’efficacité a encore manqué. "Il n'y a pas que les attaquants qui doivent marquer, tout le monde peut. Sur coup de pied arrêté, Bryan Goncalves a eu deux occasions (ndr : Orléans et Villefranche). Il faut que le danger vienne de tout le monde. Ça libérera les attaquants. Ils ont toujours marqué des buts. On n'est pas inquiet", décrit Pierrick Cros, de retour pour le déplacement en Corse.
"On n'est pas dans la crise ou dans la psychose. Le seul objectif de notre préparation est de gagner des matchs. Quand ce n'est pas le cas, il n'y a pas de récompense à notre travail", reprend Olivier Frapolli.
Goncalves et N'Chobi absents
Ce match nul face à Villefranche pourrait servir à lancer une série positive. Les Tango devront faire face à des Corses qui ont montré un beau visage sur le seul match à domicile contre Bourg-Péronnas (2-2), sur un synthétique. Depuis mardi, les Lavallois s'entraînent sur celui des Gandonnières. "Il est un peu sec mais la qualité sera différente à Borgo où le terrain est bien arrosé", rassure Cros, qui a évolué une saison et demie à Bastia-Borgo.
Si le défenseur central est de retour, Olivier Frapolli devra se passer de Bryan Goncalves, auteur d'un très bon début de saison, et de Kader N’Chobi, absents suite à des coups reçus contre Villefranche. Kévin Perrot jouera avec l’équipe réserve, face à celle du Mans, samedi 28 août à 18h, tandis que Maxime Hautbois est toujours en phase de reprise.
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Du changement à Bastia-Borgo
L’effectif d’Albert Cartier, seizième la saison dernière, a largement évolué. Pas moins de treize joueurs ont fait leurs valises, à l’image du duo d’attaque prolifique Wilson Isidor et Geoffray Durbant. Le club corse s’est renforcé avec les arrivées d’Arnaud Balijon, ancien gardien du Stade lavallois qui cumule plus de 230 matchs en Ligue 2, Anthony Schuster, attaquant des Herbiers (N2), 65 matchs en N1, ou encore Jérémy Grain.
Les critiques ont fleuri sur les réseaux sociaux mais le technicien lavallois et son effectif continuent de travailler sereinement. "Les réseaux sociaux sont faits pour ça. L'année dernière, quand on gagnait, on ne jouait pas bien et on nous disait qu'il fallait du jeu, peu importait le résultat. Quand il y a du jeu et qu'on ne gagne pas le match, les mêmes disent que c'est mauvais. Ça fait partie de la communication. On travaille sereinement. On avait l'envie de bien démarrer la saison. Ça ne change rien à notre ligne de conduite. On oublie parfois que les premiers déçus sont les joueurs et le staff. Il n'y a que la victoire qui donne de la valeur à notre travail. Quand on ne gagne pas, on est déçu, frustré et pas heureux."
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