Laval. Antony Robic : « Marquer rapidement pour faire douter Orléans »

CDLM : Comment abordes-tu le match contre Orléans ?
A. R. : Je sors d'une grippe qui m'a mis KO. Mais c'est fini, j'ai retrouvé la pèche et je suis prêt pour le match. Nous sommes solides à domicile cette année et on va essayer de continuer. Même de l'emporter contre Orléans.

Orléans, ce n'est pas le même jeu que Dijon ou Troyes ?
Non. Nos deux derniers adversaires à Le Basser sont des équipes qui aiment posséder le ballon, qui peuvent donc être amenées à se livrer. Orléans est une équipe bien organisée, qui possède une défense très solide. Ils sont également très dangereux sur coups de pied arrêtés. A nous de les prendre de vitesse offensivement, mais ça va être compliqué.

Il y a une stratégie particulière pour ce match ?
C'est l'entraîneur qui va la mettre en place. Mais l'idéal serait de pouvoir marquer rapidement pour les faire douter.

Ton objectif est de servir Sehrou Guirassy. Vous vous entendez bien ?
Sehrou est un garçon intelligent qui apprend vite. J'arrive à le trouver rapidement. Il a un rôle qui demande d'anticiper les placements et qui demande de la concentration. Nous sommes aussi là pour le canaliser, pour le remettre dedans si on voit qu'il sort un peu du match. Mais il remplit son rôle de point d'ancrage devant, et je sais que je peux le trouver, il a pris le pli de la Ligue 2

Le Stade lavallois a du mal à marquer à l'extérieur...
A l'extérieur, on est plus compact, on sort moins. On a davantage de mal à se projeter quand on défend. Chez nous, on arrive davantage à emballer les matchs. Le public nous soutient, on a plus confiance, on sait qu'on est craint. Donc on peut jouer plus haut pour créer des points chauds.

Y a-t-il quelque chose que tu redoutes ?
C'est de me faire surprendre à un moment clé. En début de seconde mi-temps par exemple. Tu attends ton second souffle, tu viens de faire deux, trois grosses courses... Tu peux manquer de lucidité et te faire surprendre par un contre.