« A la rentrée prochaine, il y a une forte probabilité pour qu’il y ait une classe à fermer dans chacune des écoles, regrette Olivier Barré, le maire de Saint-Jean-sur-Mayenne. Ça fait quatre ans qu’il n’y a pas eu de nouvelles constructions, d’arrivée de nouvelles familles. Or, dans une commune, il faut toujours être en mouvement. »
Deux terrains en attente de construction
Deux recours au tribunal de Nantes
Modification du plan local d’urbanisme puis permis d’aménager... L’association Bien vivre sur les hauteurs de Saint-Jean a déposé deux recours. Ils n’étaient pas suspensifs mais pour le lotisseur, impossible de lancer les travaux dans ces conditions.
Dans les deux cas, l’association a été déboutée. La dernière notification du tribunal administratif de Nantes date du 5 juillet 2019.
15 000 euros de frais d'avocat
Avec cette décision, la mairie de Saint-Jean-sur-Mayenne espère clore définitivement ce chapitre et pouvoir repartir de l’avant malgré ce handicap.
Le maire ne regrette pas seulement les près de 15 000 euros de frais d’avocat supportés par toute la population dans ce dossier. Il souligne aussi :
« Dans le nouveau Plui de Laval Agglomération, comme ces terrains n’ont pas été construits, la collectivité ne nous attribue qu’un hectare et quelques d’ici 2030 pour accueillir de nouvelles habitations. C’est l’équivalent de dix-huit maisons », soupire-t-il.
Des habitants en moins
Pas assez au goût de l’élu qui pourra compter sur une dizaine de conseillers dans sa quête pour un nouveau mandat. « En 2019, Saint-Jean a enregistré cinq habitants de moins au recensement de l’Insee. Cinq seulement, mais ça s’est traduit par 3 500 euros en moins en dotations. Si on perd 50 habitants... Des dotations en moins, ce sont des projets en moins. »
Le retard dans ce dossier a même pesé bien plus lourd dans le budget de la commune. « Si les maisons étaient construites depuis deux ans, il y aurait eu des rentrées fiscales. »
100 000 euros de perdus
Après un rapide calcul, Olivier Barré estime à près de 100 000 euros la perte sur deux ans.
Et c’est sans compter le manque à gagner à venir.
« Avec la réforme, nous ne percevrons pas de taxe d’habitation. Et comme ces maisons n’existaient pas avant la réforme, l’Etat ne compensera pas alors que ça aurait été le cas si les maisons avaient été construites il y a deux ans. On espère vraiment la fin du marathon », souffle Olivier Barré.
« Dans le nouveau Plui de Laval Agglomération, comme ces terrains n’ont pas été construits, la collectivité ne nous attribue qu’un hectare et quelques d’ici 2030 pour accueillir de nouvelles habitations. C’est l’équivalent de dix-huit maisons », soupire-t-il.
100 000 euros de perdus
« Avec la réforme, nous ne percevrons pas de taxe d’habitation. Et comme ces maisons n’existaient pas avant la réforme, l’Etat ne compensera pas alors que ça aurait été le cas si les maisons avaient été construites il y a deux ans. On espère vraiment la fin du marathon », souffle Olivier Barré.
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