« Le bilan est positif », annonce Guillaume Garot. En 2016, le député de la première circonscription de la Mayenne est l’instigateur d’une loi (votée à l’unanimité) sur le gaspillage alimentaire.
Trois ans plus tard, Guillaume Garot et Graziella Melchior, députée la République en Marche du Finistère, ont évalué les bienfaits de cette loi. « Les dons des grandes surfaces aux Restos du Cœur ont augmenté de 24%, et de 23% pour la Banque alimentaire », se réjouit le député mayennais.
« Cette loi a permis une prise de conscience générale sur cette question. Le gaspillage alimentaire est un non-sens éthique, économique et écologique », complète-t-il, rappellant le défi de nourrir 9 milliards d’êtres humains en 2050.
Pour autant, des améliorations peuvent encore être apportées. L’élu mayennais a présenté 14 propositions dans ce sens à la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale.
Des amendements à l'automne
Guillaume Garot demande « des contrôles plus nombreux auprès des grandes surfaces pour les empêcher de jeter des denrées. Actuellement, cela ne fait pas partie du cahier des charges de la répression des fraudes et du ministère de l’Agriculture ».
« Je demande l’arrêt des dates de péremption sur les produits secs sans matière grasse. Elles créent de la confusion chez le consommateur. On indiquera seulement la date de fabrication ».
Il souhaite aussi « la création d’un fonds national contre le gaspillage alimentaire. Il paraît nécessaire pour soutenir toutes les initiatives sur le terrain. elles peuvent être bloquées faute de moyens financiers ».
Ces 14 propositions seront étudiées à l’Assemblée nationale, lors des débats sur le projet de loi sur l’économie circulaire à l’automne. Guillaume Garot y proposera des amendements.
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