C’est la classe la plus mauvaise du lycée Léon Blum de Créteil. Celle dans laquelle se trouvent les élèves les plus dissipés et les moins motivés. Professeur principal de cette classe de seconde, Anne Gueguen, qui est professeur d’histoire, décide qu’il est temps de faire quelque chose pour ses élèves. Elle leur propose un jour de préparer le concours national de la Résistance et de la Déportation, dont le thème est, cette année : Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi.
Véritable documentaire sur une classe difficile, ce film est l’adaptation d’une histoire vraie, vécue par Ahmed Dramé, qui a coécrit le scénario et tient l’un des rôles principaux du film. Au début, on plonge dans la cacophonie d’une classe de jeunes de la diversité, pendus à leur portable, pas intéressés par les études et parlant un français approximatif. Puis, peu à peu, on assiste émerveillé à leur réveil, qu’il s’agisse de celui de leur attention, puis de leur intelligence et de leur créativité. Avec beaucoup de finesse, la réalisatrice décrit cette évolution sans jamais tomber ni dans la caricature ni dans l’angélisme, tant toutes les situations semblent réalistes, qu’elles soient consternantes ou cocasses. Ariane Ascaride campe une enseignante passionnée par son travail, mais aussi et surtout par sa mission d’éveiller de jeunes intelligences, et elle est entourée d’une bande de comédiens sensationnels. Dommage que la fin traîne un peu.
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