Bonne nouvelle pour les futurs parents. Les accouchements vont pouvoir à nouveau être assurés à la maternité de Mayenne dès ce vendredi à 8h. Les futures mamans ont été appelées par l'hôpital aujourd'hui. « Je suis très contente que la maternité puisse réouvrir », témoigne Coralie, une future maman concernée. « On ne sait plus quoi penser franchement », réagit une autre future maman, Isabelle.
La direction de l'hôpital vient d'annoncer que « la couverture médicale anesthésique étant à nouveau assurée 24/24, les dispositions exceptionnelles prises pour assurer la sécurité des soins sont levées ». La surveillance continue reprendra, elle, le mercredi 16 janvier à 8h, conjointement avec l'accueil des patients de cardiologie. Et la reprise de l'activité chirurgicale, prévue du 7 au 13 janvier, se poursuivra normalement.
« La Direction et les équipes du centre hospitalier du Nord-Mayenne sont bien conscientes des difficultés que cette situation a pu occasionner pour les parturientes et leurs proches ainsi que pour les autres patients, indique l'hôpital dans un communiqué. Elles les remercient pour leur confiance et leur compréhension et les assurent de leur détermination à leur garantir constamment la qualité et la sécurité de son offre de soins. »
Le centre hospitalier annonce également rester « en lien étroit avec l'ARS et ses partenaires du Groupement hospitalier de territoire de la Mayenne et du Haut Anjou pour mettre en place des mesures sécurisant les organisations de façon pérenne. A ce titre, il engage, en lien avec les CHU d'Angers et de Rennes, des travaux en vue de la consolidation de son organisation à moyen et long terme. »
Maintien de la manifestation
Le syndicat FO maintient son appel à manifester pour ce samedi. « On est satisfait de la réouverture de la maternité, mais on n'a aucune garantie sur la pérennité, assure Sébastien Lardeux. Et cette première fermeture ne dit pas qu'il n'y en aura pas d'autre. »
L'arrêt des accouchements et des actes chirurgicaux avait été décidé à partir du 31 décembre, face à la pénurie de médecins anesthésistes.
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