Ouvert il y a un an dans l'enceinte de l'Ehpad de la Providence à Meslay-du-Maine, l'accueil de jour Le Bon accueil accueille du lundi au vendredi de 10h à 17h des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. C'est le cas de Marie-Thérèse, 87 ans. « Il y a trois ans, elle commençait à se mettre à l'écart, à s'isoler. Nous en avons parlé à notre médecin traitant qui nous a parlé de cette maladie. Nous sommes allés à l'hôpital de Laval où des examens ont confirmé qu'elle perdait la mémoire », explique Christian son mari venu témoigner lors de la journée portes ouvertes du service.
Ex-championne de France de swin golf avec son époux
Depuis trois ans, Marie-Thérèse reçoit chez elle la visite quotidienne des infirmières qui lui apposent un patch, mais aussi les membres de l'association Siel Bleu pour des séances de gymnastique et d'entretien de la mémoire. « Je lis beaucoup, je fais des morts fléchés. Monsieur fait la cuisine, les courses, le ménage », sourit cette ex-Parisienne. Tous les matins, elle commence par une séance de vélo d'appartement. En revanche, celle qui partage avec son époux un titre de champion de France de swin golf de double mixte 2011 ne tape plus la petite balle.
Orientée vers le service Maia
Chaque semaine, un bilan est est fait avec le médecin traitant. L'état de la patiente semble stationnaire. Mais pour permettre au dévoué mari de souffler, le médecin a orienté le couple vers le service Maia de la Maison départementale de l'autonomie. C'était en septembre. « La Maia est un service d'accompagnement des personnes atteintes de troubles cognitifs mais aussi des proches et aidants. Avec le médecin traitant, on a proposé le service d'accueil de jour », explique Sophie Laigneau, accompagnante de la Maia.
Ici les filles ont la vocation
Depuis la rentrée 2017, Marie Thérèse vient deux jours par semaine et apprécie particulièrement les séances de dessin ou de danse. « Je ne peux pas être tout le temps avec elle. Cela m'embêtait de la laisser seule. Ils viennent la chercher et la ramènent. Ici, elle est bien accompagnée. Les filles ont une façon de faire. Je leur ai dit que c'était une vocation. Depuis qu'elle vient ici, on a plus de dialogue. »
Lire dans le Courrier de la Mayenne du 21 juin 2018.
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