Laval. Deux Lavallois ont dévoilé l'affaire Hollande-Gayet

L'aîné de ce tandem de choc, mais le plus jeune dans le métier, est né à Laval il y a 46 ans. Il s'appelle Laurent Viers. L'Immac', Avesnières, puis le bac langues vivantes à Ambroise-Paré. L'armée dans l'Est, puis le retour en Mayenne. « Je ne savais pas quoi faire, mais j'étais tenté par la restauration. Alors, au culot, j'ai poussé la porte de la Gerbe de Blé, et Pierre Portier m'a pris comme commis de cuisine. J'y suis resté pendant près de deux ans. Puis j'ai fait les saisons et je suis devenu maître d'hôtel à Saint-Tropez ». Attiré par les îles, Laurent part pour les Antilles. « J'ai eu la chance de rencontrer là-bas le patron du “Paradis latin”. Il avait aussi un cabaret-restaurant à Saint-Bartélemy, dont il m'a confié la gestion. J'ai ensuite monté un établissement à Lyon, “le Lorenzo café comptoir”, que j'ai revendu pour m'installer aux Antilles avec ma famille. Cinq ans plus tard, je suis revenu à Lyon pour ouvrir un restaurant italien ». Laurent revient souvent à Laval voir sa famille. C'est là qu'il rencontre sa compagne. « Nous sommes allés en vacances avec son frère. Seb m'a raconté son métier, m'a expliqué qu'il cherchait un nouveau partenaire. Je l'ai suivi. Il m'a tout appris ».
Sébastien Valiela a vécu dix ans à Laval. « Mes parents s'y sont installés quand j'avais 9 ans. J'ai fait l'Immac', le bac à Avesnières, puis je suis parti faire une école de photographie à Paris ». Les théories de Nicéphore Niépce acquises, Sébastien est lâché sur le terrain. La presse people marche bien et les clichés croustillants se vendent plutôt bien. Mais le jeune photographe doit jouer des coudes dans la jungle des paparazzis. Vite fait, bien fait. La Une et des doubles pages dans ce numéro de Paris Match de 1994 et un nom reconnu dans le milieu à l'âge de 23 ans : Mitterrand et Mazarine, c'est lui !

La suite de notre article dans l'édition du Courrier de la Mayenne du 30 janvier 2014.