Laval. No pain no gain

Coach sportif dans un club de gens fortunés, Daniel Lugo rêve de vivre comme ses riches clients, avec villa de rêve, grosses voitures et femmes. Pour y parvenir, il imagine un plan audacieux, qui consiste à kidnapper un de ses clients et à lui voler ses biens et sa vie.

On n’attendait pas le réalisateur de Armageddon et autres Transformers dans une comédie policière d’une grande noirceur. Le plus étonnant avec cette histoire invraisemblable, c’est qu’elle est authentique et a entraîné deux condamnations à mort. Résolument parodique, ce film, qui joue la carte de l’outrance, finit par être drôle, à défaut d’être très fin. L’interprétation, emportée par un Mark Whalberg au sommet de sa forme, est excellente.

Cette histoire affreuse menée par un trio de crétins est émaillée de violences, tortures et scènes érotiques. C’est un peu trop pour cette dénonciation de la poursuite, par n’importe quel moyen, du rêve américain…