L'accent de Guillaume Loup trahit ses origines tarnaises. Ce jeune homme est arrivé à Laval à la faveur d'un Master en réalité virtuelle. Actuellement, il est en doctorat et soutiendra sa thèse « si tout va bien », en novembre prochain. Au laboratoire Cerium 2, sur le campus lavallois, il travaille sur un “ serious game”, un jeu virtuel qui permettrait aux plus jeunes d'apprendre. S'il a choisi de poursuivre ses études en Mayenne, c'est que Laval « est une ville à échelle plus raisonnable qu'une grande agglomération. On y gagne en contacts humains et en responsabilités beaucoup plus rapidement ».
Guillaume Loup fait partie des 95 chercheurs lavallois : « 50 enseignants, 39 doctorants, trois post-doctorants, trois ingénieurs de recherche », liste Xavier Dubourg, vice-président de Laval Agglomération en charge de l'enseignement supérieur. Ils sont répartis dans cinq établissements : l'université du Maine, l'UCO, l'ESIEA, l'Estaca et l'Institut des arts et métiers. Leurs domaines de recherches : la biologie, l'informatique, l'éco-gestion, les sciences de l'éducation, l'innovation dans l'industrie, la sécurité, la santé et le handicap, le transport aéronautique et automobile ou la réalité virtuelle. « L'enseignement supérieur n'existe pas s'il n'y a pas d'activités de recherche, estime Xavier Dubourg. La recherche est un élément de compétitivité au niveau économique. En Mayenne, on peut passer son bac, son master, sa thèse. »
Car l'objectif d'investir dans la recherche, c'est aussi de porter les jeunes Mayennais au plus haut : le département a en effet le plus fort taux de réussite au bac de la région, mais aussi le plus faible taux de poursuite d'études.
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