Mayenne. Mayenne : quel avenir pour le club de tennis de table ?

« On ne va pas rester sans rien faire. On a mis les papiers dans les mains d'un avocat et on a contacté le CNOSF (Comité national olympique et sportif français). » Olivier Janot, le président du Cam Tennis de table à Mayenne, ne digère toujours pas la décision de la Fédération française de tennis de table. Alors qu'une circulaire avait assuré le club mayennais que les équipes classées de la première à la septième place joueraient l'an prochain en Pro A, elle a changé les règles en cours de saison. 7e et dernière du championnat qui devait compter huit équipes à l'origine, l'équipe féminine du Cam a été reléguée en Pro B. « On subit le fait d'être à sept. Si l'équipe qui n'est pas repartie avait été remplacée, on aurait fini 7e et non 8e », assure le président du Cam.

114 licenciés

Or, le bureau s'est prononcé contre un redémarrage de l'équipe en Pro B. « Du coup, ça veut dire qu'on n'a plus d'équipe de filles. Il faudrait repartir au niveau le plus bas. Et les filles qu'on a, ça ne les intéresse pas », note Olivier Janot. « Ça veut dire que c'est terminé », conclut, pessimiste, Kévin Hego, l'entraîneur. « C'est très difficile de remonter une équipe, reconnaît Olivier Janot. A l'époque, le club avait la chance d'avoir Laura et Anaïs, étudiantes. »

L'équipe phare du club deviendra la Nationale 3 masculine. Les deux autres équipes hommes évolueront en R1 et en R3. Et ce changement n'aura pas d'impact sur l'encadrement des 114 licenciés parmi lesquels une cinquantaine de jeunes. L'entraîneur Kévin Hego n'est pas du tout payé sur les subventions liées à la Pro A.

Mais le président ne désarme pas. Si les démarches aboutissent, le club sera toutefois confronté à un problème de temps. « Habituellement, on recrute dès janvier-février. Mais avec mon réseau, je pense que c'est possible de remonter une équipe », estime le président. Il n'y a plus qu'à espérer que la réponse arrive le plus rapidement possible.