Le dernier comité technique paritaire (CTP) de la ville de Mayenne et de la communauté de communes, devant permettre de répartir l’enveloppe budgétaire de l’accord pluriannuel, aura été mouvementé. Aux côtés des retraités des deux collectivités territoriales, les animateurs de la Ville se sont fait entendre. Toutes les écoles étaient représentées. Ils voulaient ainsi dénoncer la précarité de leurs postes. « Sur 38 animateurs que compte la Ville, seuls 10,52 % sont titulaires, soit deux directeurs de centres de loisirs, un poste de reclassement et une animatrice », expliquent Carine Lodé et Medhi Gaucher, animateurs. Certains de leurs collègues seraient en CDD (Contrat à durée déterminée) depuis 10 ans, voire 11 pour l’une d’entre eux.
Les salaires étaient aussi au cœur des revendications de ces professionnels, diplômés. « Nos salaires ne sont pas à la hauteur de nos diplômes, de nos fonctions et du nombre d’années de CDD. » Les animateurs ont donc demandé une revalorisation de leur salaire, un accès au Cnas (Centre national d’aide sociale pour les agents des collectivités territoriales) et la possibilité d’obtenir des chèques déjeuner. Un plan de titularisation est aussi demandé, « mais ce n’est pas la priorité car il ne toucherait que quelques contractuels et non l’ensemble des animateurs, contrairement aux augmentations salariales ».
Pour mieux se faire entendre, ces contractuels avaient bloqué les écoles toute la journée de lundi. Cela a signifié pas d’accueil périscolaire, le matin comme le soir, pas de cantine, ni de Tap (Temps d’activités périscolaires). Ils étaient également présents à la sortie des écoles pour mieux véhiculer leur message.
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