« Bail à céder », « à vendre », « locaux disponibles ». A Mayenne, de nombreuses vitrines restent vides « et sont condamnées à le rester », tranche Vincent de Quénetain, de l'agence immobilière éponyme. Les commerçants préfèrent ouvrir leurs boutiques en périphérie. « Ils recherchent tous le bon emplacement », explique Joël Vaugeois, négociateur à l'agence Vincent De Quénetain. C'est-a-dire ? Celui qui leur assurera une bonne visibilité, des places de stationnement et une grande surface.
Quid du centre-ville ? « Le centre est un triangle, avec un sens de circulation. On monte la rue du Sergent-Louvrier, on tourne à gauche rue Charles-de-Gaulle et on redescend par la rue Aristide-Briand », dessine Joël Vaugeois. Des rues qui constitueraient un bon emplacement. « Ça ne veut pas dire qu'en dehors de ce périmètre rien ne fonctionne », tempère le spécialiste de l'immobilier. Le commerce de bouche sortirait son épingle du jeu. « Ce n'est pas le même raisonnement que pour les vêtements, assure Gilles Simothé, gérant de Carrefour city et président de l'Union commerciale et artisanale de la ville de Mayenne (UCAVM). Notre clientèle est en centre-ville. »
Cependant, le manque de places de parking est pointé du doigt, ainsi que des loyers jugés trop élevés. Autre contrainte, l'accessibilité. Depuis 2015, la loi handicap rend obligatoire l’accessibilité des établissements recevant du public (ERP), des transports et de la voirie. Des objectifs illusoires. « Les commerces de la rue du 130e RI ou Saint-Martin sont condamnés à rester vides. La pente est trop important pour mettre en place une rampe d'accès », poursuit Vincent De Quénetain.
« Mayenne reste attractive, avec un centre-ville où se mêlent commerces indépendants et franchises », insiste Stéphanie Anne, manageur de ville.
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