Andouillé. Trois Andolléens récompensés pour avoir donné 100 fois leur sang

Colette Tarlevé

"Je donne mon sang depuis 1997, c'est un moment convivial avec les autres (infirmières, donneurs…). Quand je suis en vacances et qu'il y a une collecte dans la région où je suis j'essaie d'y aller et il m'arrive même d'emmener une amie.

Je sais qu'il y a de la demande et j'ai un groupe dont l'organisme a besoin. Il faut penser à ceux qui en ont besoin ; si un jour je suis concernée, j'aimerais bien qu'on m'en donne aussi. J'arrive à 104 dons. Ma fille donne aussi son sang et a été médaillée."

Michel Montembault

"J'ai donné mon sang pour la première fois quand j'ai fait mon service militaire. Puis j'ai arrêté et, aux alentours de mes 30 ans, un ami m'a incité à donner à nouveau mon sang. Depuis je le fais régulièrement. Ma fille Pauline, âgée actuellement de 22 ans, donne aussi son sang depuis ses 18 ans. Je participe aussi activement à l'opération Les motards ont du cœur."

Hervé Gendron

"Chez nous, c'est une histoire de famille : mes parents ont toujours été donneurs de sang, de plasma et plaquettes. Mon premier don, je l'ai fait à 18 ans, quand j'étais au lycée agricole. Aujourd'hui j'ai 53 ans : 100 dons en 35 ans, une moyenne d'environ trois dons par an. Donner, c'est facile pour moi, je ne fais pas d'effort, je n'ai pas peur des aiguilles et je ne suis jamais tombé dans les pommes. Je n'ai pas de mérite par rapport à ceux qui font ce geste, sachant qu'ils vont probablement s'évanouir ou se sentir mal.

Notre fille Camille a commencé à 18 ans à Andouillé et elle continue de donner régulièrement à Lille où elle fait ses études. Ma femme donne fréquemment du plasma à la Maison du don à Laval, car son taux de fer l'empêche de donner son sang. Notre fils n'a que 17 ans et n'est pas contre l'idée de donner son sang pour sauver des vies. Donner son sang, c'est un tout petit geste, quand on a la chance d'être en bonne santé, qui peut sauver des vies."