Dix jours après la première manifestation qui avait réuni près de 200 étudiants, ce mercredi 26 mai 2021, ils sont seulement une quinzaine à s'être retrouvés square de Boston, à Laval (Mayenne). Ils demandent la notation du baccalauréat en contrôle continu.
Pour eux, les conditions de travail à la maison ne sont pas idéales. Antoine et son groupe d'amis, tous en terminale professionnelle au lycée agricole, trouvent que "la moitié de l’année en présentiel n’a pas été suffisante pour réussir le bac, c’est injuste, on n’est pas prêt".
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"On n'a pas eu assez de cours"
Tous se sentent désavantagés avec les cours à distance : "Ce n’est pas possible de bien apprendre en distanciel, tout seul chez soi." Léo Mauny, en terminale au lycée Robert-Buron, affirme qu’il y a parfois "des bugs informatiques, ce qui complique l'apprentissage". Pour Ryan Beckle, lycéen en bac pro électricité à Gaston-Lesnard “c’est inacceptable, on n’a pas eu assez de cours, pas un assez bon suivi".
"Un manque d'égalité"
Une inégalité ressentie également en classe de première : "On est désavantagé par rapport aux élèves de terminale, on n’a pas la possibilité de garder la meilleure note entre le contrôle continu et l’examen comme avec l’épreuve de philosophie."
Tous avouent s'être sentis moins motivés. Pour eux, il s'agit d'un "manque d’égalité". Un sentiment d’injustice qui pousse ces quelques lycéens, trop peu nombreux pour défiler, à sortir dans la rue sous la pluie alors que beaucoup d’autres ont déjà perdu l’espoir d’être entendus.
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