« Faut qu'il y ait du concret, que cela bouge », annonce Corinne Orzechowski, la nouvelle préfète qui a pris ses fonctions lundi. Ses trois ans à Draguignan ont fortifié son goût pour le terrain avec notamment la gestion des inondations de juin 2010. « J'étais dans les inondations avec mon colonel du Sdis. J'y ai perdu ma voiture. Cette crise a fait 25 morts et a duré des semaines. Cela a changé ma façon de travailler. Sans l'armée, on n'aurait certainement pas pu gérer cette crise ». « Je suis madame catastrophe ! », ajoute avec humour cette Lilloise, née le 21 août 1958, mère de deux filles, confiant à la presse que sa première visite en Mayenne s'était faite lors d'une journée record en chute de neige. Le ton est donné, direct et simple pour cette historienne de formation, qui a grandi dans la fonction publique au gré des concours. Une carrière de « nomade administrative » qui lui convient et qui a débuté en 1977 comme attachée d’administration centrale à la Caisse des dépôts et consignations. De 1980 à 1987, elle est affectée au ministère de la Défense. Elle rejoint le corps préfectoral en 1988. Elle sera successivement directrice de cabinet du préfet des Alpes-de-Haute-Provence (1988 – 1990), de celui du Lot-et-Garonne (1er février 1990 - 18 mars 1991), du préfet de la région Centre, préfet du Loiret, jusqu'au 1er novembre 1991 où elle est titularisée comme sous-préfète. Auprès du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, elle sera chargée des collectivités locales de février 1992 à mai 1995, puis chargée de mission auprès du directeur général de la police nationale jusqu'en mars 1997. Nommée sous-préfère de 1ère classe le 1er mai 1997, elle est détachée administrateur civil au ministère de l'équipement, des transports et du logement, chef de cabinet du ministre jusqu'au 9 juin 1997. Elle quitte provisoirement les préfectures pour l'Union européenne, en qualité de conseiller transport par le ministre de l'équipement, des transports et du logement d'octobre 1998 à octobre 2000, puis directrice de la stratégie de la branche "fret" auprès de la SNCF jusqu'en juillet 2007 où elle retrouve la préfecture de la région Ile de France.
Concernant la Mayenne qu'elle découvre totalement, elle s'attend à gérer quelques queues de dossiers à régler avec les agriculteurs au sujet de la LGV et à « faire beaucoup d'économie au sens large ». Concernant le dossier d'Aprochim, elle s'offre le temps d'étudier le dossier avant d'émettre un avis.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.