Après notre premier défi concernant les épluchures de cuisine, c’est à la poubelle de la salle de bain que nous avons décidé de nous attaquer ce mois-ci.
Alors première étape : identifier les déchets qui peuvent facilement être supprimés pour réduire la quantité de déchets non recyclables. Et ils ne manquent pas dans cette petite corbeille… Petit tour d’horizon non exhaustif : cotons démaquillants ou cotons pour l’hygiène des bébés, cotons-tiges, mouchoirs en papier, serviettes périodiques ou encore tampons.
Etape par étape
Pour ceux que l’ampleur de la tâche pourrait effrayer, qu’ils se rassurent : il n’est pas nécessaire de changer toutes ses habitudes en même temps. Cela peut se faire étape par étape.
De mon côté, j’ai décidé de commencer par les cotons et les cotons-tiges. Il existe des solutions très simples, économes et écologiques pour remplacer ces “indispensables” qui n’ont qu’un seul défaut, celui de ne pas être réutilisables.
Ainsi, dans un premier temps, j’ai décidé de jouer le jeu à fond et de coudre moi-même mes cotons démaquillants lavables. Je me suis alors mise en quête du bon tissu en micro-éponge de coton. La réalisation de mes dix cotons lavables m’a donc demandé un peu de temps. J’ai oublié de préciser que je n’ai aucune notion de couture (si ce n’est une vulgaire réalisation de tablier en CP avec ma maîtresse, c’est dire !). Et donc pas non plus de machine à coudre ! Aussi, le résultat a-t-il aussi été peu concluant. Trop épais, ils absorbent énormément de produits et ne sont pas aussi doux que je les aurais aimés. Je me suis donc rabattue sur des lingettes lavables en bambou achetées dans le commerce. Même mes enfants les ont rapidement adoptés. Ils ont aussi très vite pris le pli de les mettre dans la corbeille de linge sale et non plus dans la poubelle.
Lingettes démaquillantes, oriculi
Passons maintenant aux oreilles. Les cotons-tiges en plastique avec du coton bourré de pesticides devraient bientôt disparaître des rayons hygiène des magasins. Ils feraient partie des déchets que l’on retrouve le plus fréquemment dans l’océan car trop souvent jetés dans la cuvette des toilettes. Alors autant aider notre planète et adopter un oriculi ! Késaco ça, un oriculi ? C’est un bâtonnet incurvé au bout qui permet de curer l’oreille. Il en existe en bambou ou en inox. Pour ma part, j’ai opté pour l’inox, le même que celui que possédaient mes parents lorsque j’étais enfant. Très efficace ! Les plus sceptiques peuvent toujours opter pour des cotons-tiges biodégradables, en bois et en coton naturel. Ou encore plus naturel : le petit doigt. En effet, si notre petit doigt se nomme auriculaire, du latin “auricula” (lobe de l’oreille), c’est parce qu’il a la taille adaptée à notre conduit auditif !
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