« Authentique » béret basque vissé sur le crâne, Daniel Fernandez affiche la couleur. « L’Espagne, c’est mes racines. J’ai obtenu la double nationalité, parce que je voulais partir y vivre à la retraite. Ma femme n’a pas voulu quitter la Mayenne », rigole cet ancien prof de sport.
Daniel Fernandez est un fils de réfugié espagnol. Sa mère, sa grand-mère et son frère aîné ont quitté l’Espagne dès 1937. « Mon père, José, était un lieutenant de l’armée républicaine. En 1938, quand les Franquistes ont pris Santander, il a pris un bateau de pêche et est arrivé à Bordeaux », rappelle Daniel.
Toute la famille Fernandez se retrouve à Mayenne. « Mon père a rapidement appris le français. Il est devenu traducteur pour les autres réfugiés ». Il y a 80 ans, une vague de réfugiés espagnols s’installait en Mayenne. En février 1939, plus de 2 000 réfugiés arrivent dans le département. Chaque commune propose des hébergements.
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