« Je ne veux pas d’argent, je veux réparation. » Dans le salon de sa confortable maison du quartier de Thévalles, Yvette Raynière regarde, désolée, le dossier que manipule son fils Philippe. Celui-ci contient nombre de lettres envoyées au CIL, Coop logis et au Logement mayennais, devenu Atrealis. Depuis des années, Philippe se bat en effet pour que la maison de sa mère soit réparée, à la suite d’apparitions de fissures. Elles viendraient d’un vice caché à la construction.
Yvette et son défunt époux ont fait bâtir ce propret pavillon en 1998. « Le porteur de projet était le CIL mais le contrat a été passé avec sa filiale, le Logement mayennais », précise Philippe. Dans les années 2010, la filiale a pris son autonomie : « On nous a garanti que rien n’allait changer », se souvient le Lavallois.
Des micro-fissures de plus en plus grandes
C’est à peu près à la même période qu’Yvette et sa famille constatent l’apparition de fissures sur les murs extérieurs de la maison de Thévalles. Des micro-fissures qui, petit à petit, s’étendent en hauteur. « Il y a des grandes poutres à fleur de mur qui traversent la maison. On s’est dit qu’elles avaient juste fêlé le mur. Mais un jour, une fissure est apparue tout le long.»
En ce qui concerne les chantiers, Philippe a quelques connaissances. Après avoir soupçonné la charpente d’être la cause du problème, son attention retombe vite sur le chaînage métallique du mur. « Les deux armatures doivent être croisées, sans discontinuer, tout autour de la maison, ce qui n’est pas le cas ici. Cela a un caractère purement obligatoire. Il s’agit là d’une faute sévère, un non-respect des règles de l’art. »
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 21 juin.
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