« Quand on est retiré ici, on en oublie la ville. » Au bout de l'allée bordée par de majestueux platanes, le propriétaire de la Fenardière apprécie le calme. Bien que « la grande route » Laval - Rennes longe le sud de la propriété, le bruit des voitures se fait discret.
A Saint-Berthevin, l'homme à la retraite vit au milieu d'un écrin de verdure, encerclé par les entreprises et les lotissements. « Un poumon vert », résume son épouse. Le château de la Fenardière et sa façade XVIIIe siècle se dresse au milieu d'un site de 45 hectares.
Il faut prendre de la hauteur pour constater que le vaste domaine se situe en plein cœur de la quatrième commune du département. « A l'est, il y a la zone industrielle et commerciale, à l'ouest et au nord des lotissements et au sud la route », expose le couple. Avec un peu d'imagination, on se croirait presque à la campagne. Peut-être parce que la quasi totalité des terres sont louées à un agriculteur. « L'exploitant vient de semer ses blés d'hiver », remarque le propriétaire, contemplant des vaches laitières broutant l'herbe d'une prairie avec en fond les bâtiments du carrossier Gruau.
Le domaine inscrit à l'inventaire supplémentaire des sites pittoresques de la Mayenne
Dans une ville en pleine croissance, le tableau intrigue. Comment le domaine de Fenardière a-t-il pu résister aux lois de l'urbanisation ? « Mon père l'a fait inscrire à l'inventaire supplémentaire des sites pittoresques de la Mayenne le 1er décembre 1969. A l'époque, il y avait un projet de construction d'une caserne de gendarmerie et d'une école technique. Il n'en voulait pas », se souvient le propriétaire.
Plus d'informations dans votre dernière édition du Courrier de la Mayenne.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.