Quelle est la raison de votre venue à Laval ?
Je travaille à Madagascar depuis 40 ans et ai créé mon association Akamasoa voilà 27 ans. Elle prend en charge 25 000 personnes en permanence et des milliers d'autres qui viennent pour une aide ponctuelle. Pour faire face à cette grande misère, je prends mon bâton de pèlerin et je vais faire des tournées pour rencontrer des gens qui peuvent aider. Et je ne rentre jamais les mains vides ! Les gens veulent aider et avec moi, ils ont un témoignage de première main de ce qu'est la pauvreté à Madagascar.
Combien de tournées comme celle-là faites-vous par an ?
Une fois par trimestre, je sors de Madagascar. On va chercher l'aide là où elle se trouve et on la trouve auprès des gens. Je me méfie des grands organismes : ils vous font perdre du temps et pendant ce temps-là, il y a des gens qui souffrent. 10 000 touristes passent chaque année à Akamasoa, dans la ville que nous avons construite, que les pauvres ont construite. Ils nous demandent comment nous avons fait. Quand vous avez la passion d'aider les plus pauvres, les gens du pays, vous pouvez tout faire.
La suite de l'interview dans Le Courrier de la Mayenne paru jeudi 2 juin.
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