Au champ de blé, André, 87 ans, et Germaine Marteu, 83 ans, préparent les liens depuis vingt-sept ans. "André coupe le blé à la faux. Autrefois les liens étaient faits avec de la paille verte et on appelle ça faire la javelle", explique Germaine. Plus loin, on retrouve la moissonneuse F44 tractée. La Vierzon fabriquée par Clayton et Shuttelworth, locomotive à vapeur importée de Lincoln, une ville en Angleterre pour le génie d'Angoulême en 1914, trône fièrement quelques mètres plus loin.
Des chevaux à la crinière rouge et blanche
Les chevaux du GAEC Vallée sont beaucoup admirés. Karine est fière de présenter ses deux chevaux aux crinières tressées. "Alexandre et Yannik, mes deux petits-fils, ont tressé avec mon mari les crinières avec de la laine rouge et blanche. On les tresse comme pour les tresses indiennes pour les concours." On retrouve également le boulanger qui cuit son pain au feu de bois, les cochonnailles et divers stands. Dans le hangar de la moisson, des expositions variées : outils d'autrefois, pliage de serviettes, dentelles et divers stands comme celui des poupées en tenue des Jeux olympiques.
La musique folk a animé la journée
Tout l'après-midi, les lavandières et leur boniment ont régalé le public. La musique folk et traditionnelle avec le quatuor d'Amzer'zo d'Andouillé et le comique Jean Piépié, les trompes de chasse des Échos du Bas Maine ont reçu une ovation du public pour leurs prestations. La journée de labeur bien remplie, tous les travailleurs ont quitté leur poste et se sont retrouvés pour une photo souvenir autour des coprésidents et les membres du comité des fêtes.
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