[caption id="attachment_30809416" align="alignnone" width="800"] Le groupe Feljas & Masson commercialise et maîtrise l’ensemble des étapes de la réalisation de projets d’équipements de captage, de pompage et de traitement des eaux. (©DR)[/caption]
La réaction des salariés est soulignée par Bernard de Champs, président directeur général de Feljas & Masson : « Leur réaction est posée. L’ensemble des collaborateurs est actif, concentré sur les missions et fait preuve d’une grande résilience par rapport à la situation. Et, très important, la confiance des clients est intacte. »
28 M€ de contrats signés en Afrique
Installée depuis 1962 à Laval, où elle emploie aujourd’hui 54 personnes (huit sont à Lannion et 38 sur des sites en Ouzbékistan, Ethiopie et Algérie), Feljas & Masson adresse à ses clients des solutions clés en main de systèmes de pompage et d’assainissement d’eau. Très tôt, le groupe s’est développé à l’international, principalement dans les pays en développement « où la situation financière peut être compliquée », indique Bernard de Champs.
Depuis 2017-2018 et une situation internationale un peu complexe, le groupe fait face à un repli des organismes financiers partenaires pour garantir les cautions bancaires sur ces marchés.
Un protocole de conciliation toujours pas exécuté
En mai 2019, par anticipation, Feljas & Masson a conclu un protocole de conciliation, homologué par le tribunal de commerce de Laval, pour obtenir les garanties bancaires nécessaires au démarrage de cinq grands contrats signés en Afrique (pour un chiffre d’affaires de 28 millions d’euros). Mais le protocole n’est à ce jour pas exécuté par les partenaires financiers. L’activité du groupe à l’étranger s’en trouve bloquée. Afin de se donner du temps, de préserver ses clients et faire face à une trésorerie devenue tendue, Feljas & Masson a sollicité, le 27 novembre 2019, la protection du tribunal de commerce.
« Malgré ce contexte difficile, nous continuons d’engranger de belles commandes en France avec un carnet à 15 millions d’euros, dont 1,2 million en décembre dernier. Ça donne du cœur à l’ouvrage, précise Bernard de Champs. Notre marché est en croissance de 6 % par an en moyenne. La société est appelée à devenir plus importante. »
Le tribunal donnera sa décision courant février.
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