« Cette race bovine appartient au patrimoine de la Mayenne et il est donc logique qu’on puisse la préserver », annonce Alain Coulon, agriculteur à la ferme du Haut-Rocherobert à Andouillé. C’est une folle aventure qui a démarré en décembre 2014, avec la naissance de la première vache détenant des gênes de Bleue de Bazougers, nommée Jouvence. « On a rencontré le chercheur Aurélien Capitan complètement par hasard. Mais sa passion et sa motivation ont fait que l’on a bien voulu se lancer dans ce projet », explique Alain Coulon.
Une histoire de génétique
La Bleue de Bazougers n’a pas pu réapparaître par magie, il a bien fallu faire fonctionner la génétique. Alors que l’Institut national de la recherche agricole (Inra) avait conclu que la race n’existait plus du fait de l’absence du code race et de base de données, le travail d’Alain Coulon et d’Aurélien Capitan a changé la donne. « A l’aide de semence congelée de taureaux, nous avons pu essayer certains mélanges avec la race Rouge des Prés que j’ai dans mon exploitation. La première vache contenant des gênes de Bleue de Bazougers est alors arrivée en décembre 2014, explique Alain Coulon. Aujourd’hui nous avons désormais quatre vaches et deux taureaux avec des gênes de Bleue. »
Préserver le patrimoine Mayennais
Préserver la Bleue de Bazougers est avant tout une histoire de patrimoine pour Alain Coulon. « J’ai connu la dernière Bleue lorsque j’avais 18 - 20 ans. Aujourd’hui je suis à la retraite et je peux peut-être contribuer à sa réapparition. C’est formidable », s’enthousiasme l’agriculteur.
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