Pour les Zidane, Mbappé ou Griezmann en herbe, ils sont partout. Les terrains synthétiques, c'est la tendance dans toutes les collectivités françaises pour accueillir les joueurs de football. A Laval, on en trouve aux Gandonnières, au stade Louis-Béchu dans le quartier des Pommeraies et Le Bourny pourrait bientôt avoir le sien. Mais les pelouses synthétiques, c'est également les city-stades, ces mini-terrains en accès libre, ou les complexes de football en intérieur.
Dans son numéro de novembre, le mensuel So foot publie une enquête sur le risque des terrains de football synthétiques. En cause : les petites billes noires qui permettent aux brins d'herbe artificiels de tenir debout. Ces granulés, issus de pneus usagés, contiendraient des substances cancérigènes. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, plusieurs cas de lymphomes non hodgkiniens, cancers du système lymphatique, toucheraient des joueurs et joueuses de football, spécialement des gardiens.
« Selon Aliapur (organisme de collecte et de recyclage des pneus, NDLR), il faut 23 000 pneus pour construire un seul terrain de onze contre onze. Soit 120 tonnes de granulés », expose le magazine. Est également estimée à plus de trois tonnes la masse de granulés qu'il faut ajouter par terrain chaque année.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 14 décembre 2017.
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